Prolongation du « code rouge » jusqu’au congé de carnaval !

Ce jeudi 7 janvier, les acteurs institutionnels de l’enseignement et les experts sanitaires mandatés par le Gouvernement fédéral se réunissaient pour faire le point sur la situation épidémiologique et sur ses perspectives d’évolution.

Vous l’avez appris au travers des médias, les paramètres de la pandémie (nombre de contaminations et d’hospitalisations, taux de positivité), même s’ils se sont améliorés ces dernières semaines, n’ont pas atteint un seuil suffisamment satisfaisant pour permettre d’envisager des assouplissements aux mesures sanitaires. Les efforts entamés doivent, dès lors, être poursuivis.

Sur base de ces éléments, Madame Caroline Désir a décidé de prolonger le code rouge actuellement en vigueur dans l’enseignement obligatoire jusqu’au congé de détente (vacances de carnaval). Les normes prévues par la Circulaire 7867 pour l’enseignement fondamental restent donc pleinement d’application jusqu’à ce congé.

Il n’y aura donc pas de reprise des services « sandwichs » et « repas complets » dans le courant de ce mois, comme initialement prévu.

Une réunion avec les acteurs institutionnels de l’enseignement et avec les experts sera organisée le 22 janvier au plus tard pour évaluer à nouveau la situation sanitaire. Si cette dernière devait se dégrader de façon inquiétante, une suspension des cours en présentiel pourrait être activée avant ou après le congé de détente (vacances de carnaval) avec un objectif similaire à celui poursuivi lors du congé d’automne (vacances de Toussaint).

Cette suspension ne sera mise en œuvre que si les conditions épidémiologiques l’exigent et que les experts la recommandent, ce qui n’est pas du tout le cas à l’heure actuelle. La décision sera annoncée tout de suite après la réunion du 22 janvier et ses modalités précisées dans le même temps.

La Ministre est  bien consciente que cette hypothèse fait planer une nouvelle incertitude sur l’organisation de l école et sur celle de tous les parents mais il lui est essentiel de nous donner la possibilité de poursuivre les apprentissages, le plus normalement possible, tant que le contexte sanitaire le permet et de n’activer une suspension d’une semaine du présentiel que si elle est absolument nécessaire.