Avant de se restreindre, au Néolithique, à des œuvres modestes sur des rochers en plein air (art dit « rupestre »), la peinture préhistorique naît et s’exprime véritablement au Paléolithique, dans les profondeurs des cavernes : c’est l’art « pariétal », les premières peintures, toutes dues, pense-t-on, à Homo sapiens…
Ce 26 février 2021, les élèves de nos deux classes de P3 se sont transformés en artistes du temps des Homo sapiens !
Dans ses œuvres, la faune domine à 90 % (mammouths, bisons, chevaux, cerfs, bouquetins…), généralement bien proportionnés et détaillés (au point d’intéresser les zoologistes, sur l’aspect d’espèces parfois disparues).
Mais ni décor naturel, ni végétation ne viennent les mettre « en situation » sur les parois.
Les représentations humaines sont très rares, simplement et naïvement esquissées.
Les mains, en revanche, figurent souvent : mains dites positives (enduites de colorant puis appliquées sur la paroi), ou mains dites négatives (plaquées en pochoir sur la paroi, avant d’y souffler un jet de colorant).
Parfois amputées d’un ou plusieurs doigts (probablement repliés), comme à Gargas (Hautes-Pyrénées), où s’alignent 144 de ces motifs, elles suggèrent alors à certains l’idée d’un « code »…